Législatives du 28 septembre 2013 : L’opposition guinéenne maintient sa demande d’annuler le scrutin et dénoncé les dérives dictatoriales du régime !

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CONAKRY,14 OCTOBRE 2013-L’opposition guinéenne continue ses réunions tournantes pour se prononcer autour du déroulement du scrutin législatif du 28 septembre dernier. Après chez Cellou Dalein Diallo, chez Lansana Kouyaté et chez Sidya Touré, elle était en conclave ce samedi au domicile de Jean-Marie Doré au Bloc des Professeurs de Donka.  A l’ordre du jour des débats : la lenteur de la centralisation des résultats de Matoto, la détention arbitraire d’une trentaine de jeunes guinéens dans le camp de Soronkoni (Kankan).

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 A la fin de la rencontre, l’ancien Premier Ministre Jean-Marie Doré a souligné, au nom de ses pairs de l’opposition, que ce qui se passe à Matoto est grave. Pour brouiller les cartes, souligne-t-il, ils ont essayé de mettre en cause la crédibilité de Babara Fofana, représentant de l’UFR dans cette circonscription électorale. Pour lui, cela est inadmissible !

 Jean-Marie Doré d’enfoncer le clou en ces termes : « Nous maintenons l’annulation des élections. Nous maintenons la suspension de la participation de nos représentants au sein du comité de suivi, de veille et de centralisation des résultats. Nous exigeons l’affichage conformément à la loi et à la volonté de tous les observateurs accrédités des PV sortis des urnes ».

Parlant des dérives autoritaires et dictatoriales du régime d’Alpha Condé, Jean-Marie Doré a fait cas des « horreurs qu’une trentaine de jeunes ont vécues au camp de Soronkoni à Kankan. « Ils ont été  arrêtés et embarqués dans des camions bâchés, transportés dans les camions des bérets rouges à Kankan à Soronkoni où ils ont été torturés, battus, privés de nourritures et maintenus dans des conditions dégradantes. Ce sont des dérives graves qui menacent individuellement chaque guinéen », a dénoncé l’ancien Premier de la transition.

 

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