CONAKRY, 24 SEPTEMBRE 2013-Depuis son concept « Tchoumakaya », il fait parti des faiseurs de coupé décalé les plus apprécié de sa génération. Il s’est frayé un chemin dans le mouvement à coté des DJ de là Cote d’Ivoire. Entre deux concerts, Ousmane Zakioudine Deen Camara de son vrai nom alias OUDY 1er s’est confié au micro de Radio Afrika, partenaire de Guineedirect, à Paris.
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RADIO AFRIKA : Peux-tu te présenter aux auditeurs de Radio Afrika en quelques mots ?
OUDY 1er : Bonjour toute l’Afrique, bonjour à tous, C’est Oudy 1er , DJ mannequin, chanteur , musicien, compositeur coupé décalé. Mon premier concept était « Tuer pour tuer », mais le grand public m’a connu avec « Le tchoumakaya » et aujourd’hui, j’ai enchainé avec « Doudouba » , « le Tounki fare » qui a été bien reçu. Actuellement, je suis un nouvel album qui s’appelle « Never give up »
DJ au départ, comment s’est fait la reconversion des night- club, tu te retrouves sur les scènes ?
OUDY 1er: D’abord avant de venir en Europe, j’ai été meilleur DJ au concours national de Disc-jockey, arrivé ici, j’ai commencé a mixé dans les boites et à l’université et c’est en cette période qu’est né le coupé décalé, en tant que Dj, j’ai essayé d’apporter ma petite touche musicale à ce grand mouvement créer par des frères africains. Moi je suis guinéen, j ai trouvé naturel de participation à ma manière à ce mouvement des jeunes africains pour conquérir le monde. C’est ce que je fais de la plus belle des manières
On vous taxait des textes légers, on vous taxait de faire rêver les jeunes avec ce concept éclair, maintenant vous vous rangez dans le clan d’artiste avec orchestre dans vos concerts, comment se fait cette mutation ?
Oudy 1er : Ca se passe très bien pour, ce qui est bien en ce moment, nous essayons de donner beaucoup d’espoir aux jeunes gens aujourd’hui beaucoup d’entre eux à un moment de la vie se retrouvait sans d’espoir. Leur montrer aussi que dans la vie quand on veut, on peut. Quand on se donne les moyens de la réussite, elle peut arriver .Montrer surtout à ces gens qui pense qu’’en Afrique il n’y a que la famine, la guerre, des maladies telles que le sida et pleines d’autre maladie. Non, nous on veut leur montrer, qu’il n’ya pas que ca, qu’en Afrique, il y’a la joie, il y’a de très belles choses et aussi prendre conscience aux jeunes qu’il faut se battre, la réussite tombera pas du ciel. Quand on veut, on peut et quand on se met au travail ca paye, nombreux sont les Dj qui dormaient sur des tables, aujourd’hui roulent dans de belles et grosses voitures. C’est pour dire tout simplement que quand on se met au travail on peut avoir un lendemain meilleur.
Dans ton avant dernier album, tu as fais un featuring avec Petit Kandia et pleins d’autres collaborations, c’est un retour aux sources ou tu veux récupérer là source pour ta carrière ?
OUDY 1er :C’est un peu les deux, il y’a un adage qui dit celui qui sait pas d’où il vient, il ne saura jamais ou il va. Moi je suis un chanteur aujourd’hui reconnu internationalement coupé décalé, je suis guinéen de père et de mère. J’essaie de me démarquer à ma manière, de faire plaisir non seulement à la côte d’ivoire, à la Guinée à qui j’appartiens, j’essaie de trouver le juste milieu pour faire plaisir à tous mes fans à travers l’Afrique et le monde. Je pense que chez moi, j ai une culture qui mérite d’être expose et exporte parce qu’elle est très riche .Qui n’a pas connu Mory Kanté, sekouba Bambino sans oublier le Bembeya Jazz, je fais partir de cette nouvelle génération dont il est important pour nous de mélanger ce rythme que j’appelle Afro- beat à ma culture guinéenne voila pourquoi je fais des featuring pour atteindre plusieurs rythmes de chez moi
En apparence vous briller beaucoup, les jeunes veulent vous ressembler, c’est vrai vous arriver là par le fruit du travail, mais pour dissiper le rêve de pas mal de ces jeunes qu’elle peut être ton conseil à leur égard ?
OUDY 1er : Je dirais à tous mes frères que d’abord dans la vie il faut aller à l’école, c’est une base fondamentale. Si je m’exprime aujourd’hui correctement c’est parce que j’ai eu cette basse d’éducation, j’ai eu mes diplômes. Je fais la musique aujourd’hui, demain mais si j’arrête, je repars faire le métier de juriste, c’est pour vous dire l’importance de l’école dans la vie d’une personne. En tant que artiste pour signer des contrats il est important de savoir lire et écrire. Quand tu décide de faire métier, il faut vraiment le faire sans tricher, atteindre le succès peut être long, mais au bout de l’effort et du travail, il ya toujours la réussite. Le but n’est pas d’arriver tout de suite, le succès peut arriver d’un coup, c’est possible ou un don de dieu mais avec le travail on maintient longtemps le succès. Je dirais à mes frères de ne pas perdre espoir, de redoubler d’effort. Mais pour nous artiste, c’est vrai que qu’on est assez bling bling , c’est pour aussi être présentable sur des chaines de télévisions du monde car quand on voit , on voit aussi notre continent.
On va se dire au revoir, Oudy 1er, merci de nous avoir accordé cette interview, vos victoires sont nos victoires, on se dit « Wontanara » comme on dit à Conakry.
OUDY 1er : Wontanara ,big up à toute l’Afrique , merci Mory pour cette radio qui montre et qui parle de tout ce que nous faisons ici en Europe, car l’Afrique n’est pas forcement au courant de tout, cette radio est le pont entre nous artistes africains vivant en Europe et notre patrie mère l’Afrique, Bravo à Radio Afrika. Je dirais merci à toute l’afrique de soutenir tout ce que je fais, on est ensemble « Wontanara » et que la paix soit en Afrique,bye bye.