Jean-Marie Doré : «C’est obligatoire, il faut reporter les élections. On peut fixer une date raisonnable pour corriger les dysfonctionnements »

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CONAKRY,20 SEPTEMBRE 2013-Depuis 10h, la mouvance présidentielle et l’opposition guinéennes sont en conclave à la Maison Commune du Système des Nations Unies à Coléah. Saïd Djinnit, facilitateur international du dialogue inter guinéen assure la présidence des travaux dont les points à l’ordre du jour porte sur les dysfonctionnements constatés sur le découpage électoral. Pour l’instant, l’opposition républicaine exige une correction de toutes les anomalies pour aller aux législatives. Elle souhaite un report. La mouvance présidentielle, elle, ne veut pas entendre parler d’un report. Les deux camps continuent les discussions.

 

Plusieurs hypothèses sont évoquées pour une sortie de crise honorable pour la Guinée à quatre jours des législatives du 24 septembre. «Nous étions en train de parler des dysfonctionnements qui ne sont pas corrigés. Nous ne pouvons pas accepter qu’on aille aux élections  tant que c’est dysfonctionnements ne sont pas levés. On est en train de confronter les arguments.  Mais c’est tellement évident. C’est obligatoire, il faut reporter les élections. Ce n’est pas le délai qui est important, c’est la disparition des dysfonctionnements. Quand les dysfonctionnements vont disparaître, on va parler de date. On peut fixer une date raisonnable qui permet de corriger les dysfonctionnements. Rien ne doit entraver ou empêcher un électeur d’aller voter. Les partis politiques n’accepteront jamais d’aller aux élections le 24 septembre », a déclaré Jean-Marie Doré, secrétaire général de l’UPG, ancien Premier Ministre de la Transition.

Pour Dr.Ibrahima Sory Diallo, Coordinateur du Bloc de l’Opposition Constructive, la CENI peut corriger les anomalies constatées. Le BOC s’est dit prêt à aller aux législatives du 24 septembre.

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