CONAKRY,25 AOUT 2013-La campagne électorale pour les élections législatives du 24 septembre a démarré ce samedi. Dans les états-majors des principales formations politiques engagées dans ces législatives, un seul mot aux lèvres : les citoyens sont priés d’aller massivement voter. Sur les médias de service publics, les différents candidats ont commencé à se relayer pour livrer leurs messages. Mais pour ce premier passage, la plupart sont passés à côté du sujet.
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Sur le réseau synchronisé de la RTG, des radios rurales et communautaires, le premier passage des différents candidats aura été laborieux. Certains, comme la NGR, se sont évertués à parler de leurs programmes de société, en mettant l’accent sur l’accès à l’eau, à l’électricité et au développement du secteur minier. D’autres, comme Ibrahima Sylla Bah, ont tout simplement préféré pour ce départ faire leur autopromotion.
M.Sylla a rappelé qu’il a une longue carrière d’économiste en Afrique, en Europe et dans le monde. De même, qu’il a œuvré pour la mise en place du Programme d’Appui aux Communautés Villageoises (PACV) et de l’étude d’impact de plusieurs projets en cours actuellement. Il n’a pas, non plus, oublié d’annoncer son divorce avec le RPG Arc-en-ciel à cause de l’ethnocentrisme développé par cette formation politique.
Mamadou Diawara du Parti du Travail et de la Solidarité (PTS), a souligné qu’aujourd’hui les guinéens doivent se départir des clivages ethniques et communautaristes. Il a rappelé que la Guinée se trouve dans un contexte politique et social très difficile et que les élections législatives permettront d’en finir avec une transition qui n’a que trop duré.
Fodé Mohamed Soumah, de la Génération Citoyenne, a rappelé qu’il est le fils d’Amara Soumah, un des fondateurs du PDG/RDA, mais que son père avait fini par s’exiler au Sénégal à cause de la dictature qui s’est installée au pays. Fodé Mohamed Soumah est revenu sur les problèmes qui assaillent les guinéens : manque d’eau, pauvreté généralisée, manque d’électricité, etc. Il a aussi précisé qu’il a quitté l’opposition et déclaré qu’il est temps désormais de confier les destinées du pays à une nouvelle génération de politiciens.