CONAKRY,10 AOUT 2013- La mise en œuvre du plan des opérations de sécurisation des élections législatives du 24 septembre bute à des querelles de leadership entre le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale et la Direction Général de la Police Nationale. Celle-ci ne souhaiterait plus que le Général Ibrahima Baldé, haut commandant de la Gendarmerie Nationale, coiffe cette opération.
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Certains seraient allés jusqu’à souhaiter la suppression de la Force Spéciale de Sécurisation du Processus Electoral (Fossepel). Ils proposeraient que les policiers soient coordonnées par leur hiérarchie et les gendarmes par la leur.
Pourtant, selon un document élaboré par la CENI et dont Guineedirect a reçu copie, la force est placée sous la supervision de la CENI et du Ministère de l’Administration du Territoire. Elle est commandée par le Haut commandant de la Gendarmerie Nationale, Directeur de la Justice Militaire et secondée par le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale. Elle a pour mission la sécurisation des élections législatives du 24 septembre 2013.
« La Force de sécurisation des élections législatives est composée de 15 852 hommes provenant exclusivement de la Police Nationale, de la Protection Civile et de la Gendarmerie », peut-on lire dans le document.
Cette force a des missions axées sur des activités avant, pendant et après les élections. Elle aurait du commencer les activités depuis le 13 juillet dernier, notamment pour la sécurisation de la révision des listes électorales. Mais comme on le constate, la querelle de leadership entre la gendarmerie et la police plombe le démarrage des travaux.
Le Général Ibrahima Baldé n’entend pas baisser les bras pour un rien. Selon de sources concordantes, le Président Alpha Condé aurait été contacté par des agents de la police pour solliciter un décret enlevant le Général Baldé à la tête de cette opération. Le décret d’Alpha Condé est toujours attendu.