N’Zérékoré : « Les anciens combattants de L’Ulimo ont beaucoup sévi….La situation est maintenant calme.. »

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CONAKRY/N’ZEREKORE,17 JUILLET 2013-La situation est revenue à la normale dans la ville de N’Zérékoré, située à quelques 900 km au sud-est de Conakry. La capitale de la Guinée Forestière, qui doit abriter le 55ème anniversaire de l’indépendance de la Guinée, le 2 octobre 2013, a été le théâtre de violences intercommunautaires entre Kpellé (Guerzé) et Konianké. Des violences qui ont faut au moins une quinzaine de morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels (incendies de mosquées et églises et autre lieux de culte). Si l’on n’y prend garde, les violences communautaires risques d’être inter-religieuses et embraser de facto toute la zone forestière. Déjà, les séquelles se sont fait ressentir dans la ville de Beyla.

 

Selon un habitant de N’Zérékoré joint au téléphone, la situation est maintenant revenue au calme. Des militaires, policiers et gendarmes sont déployés sur le terrain pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. «  Les barrages qui étaient érigés dans les différents quartiers par les jeunes kpellés ou konianké. Les incidents ont été très violents au niveau du quartier Dorota où réside le patriarche de N’Zérékoré. Le patriarche a été frappé par d’anciens combattants de l’Ulimo (fraction rebelle qui avait ensanglanté la Sierra Leone et le Libéria) qui sont tous des konianké. Ils sont les plus nombreux dans le quartier de Dorota. Le véhicule du patriarche a été brûlé et même un de ses enfants a été tué au cours des violences », rapporte notre source.

Selon la même source, des mosquées et églises ont été brûlées dans la Commune Rurale de Koulé (lieu d’origine des violences). Les autres quartiers touchés par les violence sont Gné Sokourala, Bomany,Momou et Bellevue. «  Dans ces quartiers, il y a eu vraiment des affrontements indescriptibles. Pour le moment, je ne peux pas vous donner des informations concernant le nombre de morts. Demain, nous allons mobiliser les organisations de la société civile et de la jeunesse pour sensibiliser. Beaucoup d’OSC m’ont informé avoir des photos des violences… », rapporte notre source.

  

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