Le dialogue inter guinéen, recommandé par la communauté international commence à prendre forme. Ce lundi au Palais du Peuple, M.Saïd Djinnit, facilitateur international, a réussi enfin à mettre autour de la table le Premier Ministre Saïd Fofana et des anciens premiers ministres opposants Cellou Dalein Diallo (Ufdg), Sidya Touré (UFR), Lansana Kouyaté (PEDN). Des représentants de la mouvance présidentielle et des membres du gouvernement ont pris part à cette rencontre. Il y avait également des représentants de l’OIF et de l’ONU.
Au sortir de la rencontre, M.Saïd Fofana a rappelé que c’est à la demande du gouvernement que les principaux leaders de l’opposition et ceux de la mouvance se sont retrouvés. Selon lui, ils ont échangé sur des sujets d’intérêt national, qui préoccupent la classe politique guinéenne.
Pour sa part, Saïd Djinnit a remercié les leaders de l’opposition d’avoir accepté de participer à cette première rencontre. Il a rappelé que personne ne veut voir perdurer la crise sociale en Guinée. Que tous souhaitent aller à des législatives techniquement viables et pacifique. « J’ai invité les partis à venir avec un esprit d’ouverture pour discuter de toutes les questions. A la première séance d’échange, il a été convenu de se mettre d’accord sur le format et l’agenda des questions qui seront discutés lors du dialogue qui démarre formellement le mardi 04 juin. Des consultations entre les différentes parties prenantes au dialogue auront lieu dans la soirée, avec le concours de la facilitation et des amis de la Guinée, pour le démarrage formel du dialogue. Un mot est sur toutes les lèvres : l’apaisement. Il faut que tout soit créer pour que le dialogue aille à son terme et ait lieu dans des conditions nécessaires », a conclu M.Saïd Djinnit.
Il faut rappeler que pour ce dialogue qui démarre formellement ce mardi, l’opposition entend mettre à l’ordre du jour la question de l’opérateur technique Waymark, le problème du vote des Guinéens de l’étranger, le problème du fonctionnement interne de la CENI, la question du chronogramme des élections qui inclut donc le problème de la date finale du vote. Il sera également question des dérives, des violences et des emprisonnements des militants arrêtés et incarcérés suite aux derniers évènements.
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