Récemment, les leaders de l’opposition guinéenne au cours d’un point de presse accusaient quatre hauts responsables dont Moustapha Naité d’avoir financé des groupes de jeunes qui ont incendié boutiques et d’autres commerces au grand marché de Madina et semer la terreur dans leurs fiefs à Conakry, suite à leur manifestation du 27 février dernier et jours suivants.
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Le directeur du patrimoine bâti public qui n’a pas pipé mot jusqu’ici sort de son mutisme, lors d’une conférence de presse qu’il a organisée Vendredi, a demandé aux opposants de fournir les preuves de leurs accusations.
Moustapha Naité qui sort de son silence a visiblement la tête tranquille. Le tintamarre de l’opposition le faisant passer pour l’un des financiers d’un certain groupe d’individus qui aurait incendié des boutiques, pillé d’autres commerces ne semble pas l’ébranler.
«Je n’ai vraiment pas eu tord de garder le silence parce que j’ai compris qu’il y a une opinion nationale. Et cette opinion a du bon sens. Elle sait faire la différence entre la vérité et le mensonge», explique Moustapha Naité voyant à travers cette accusation une mise en scène comique visant simplement à amuser le public.
L’accusé de l’opposition pense plutôt que «l’heure est grave de ne pas faire des accusations graves ou de faire des déclarations gratuites, fantaisistes et calomnieuses». Même s’il mesure la gravité des propos tenus contre sa personne, le Directeur du patrimoine bâti public dit qu’il ne se justifiera point.
«C’est clair. Les gens savent qui a fait quoi dans cette république, ce qu’on sait faire. Ceux qui s’amusent aux polémiques avec des vaines et avilissantes disputes pour faire perdre nos forces, je n’irai pas dans ce jeu, dit M. Naité sans citer de noms. Ceux qui veulent faire des dents pour nous abaisser, ça ne marchera pas».
Il réclame à ses détracteurs, les preuves de leurs accusations. «Je suis à l’écoute, qu’on apporte des preuves. C’est comme ça que des talents ont été tués dans ce pays», lance visiblement très en colère, le directeur général qui au terme de sa déclaration a invité les journalistes d’être exigeants dans l’exercice de leur métier. Pour, dit-il, éviter de publier des informations insensées.
«Soyons exigeants de nos leaders pour qu’ils apportent les preuves de ce qu’ils disent», conclut-il.
Parmi les autres responsables de l’Etat accusés par l’opposition figurent Malick Sankhon, directeur de la caisse nationale de la sécurité sociale(CNSS), le gouverneur de la ville de Conakry, Sékou Resco Camara et Moussa Kabassan Keita.
Avec Mediaguinee