Révélation:« Les sociétés minières impliquées en Guinée vont être asphyxiées !»

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Dans un article publié le 14 mars dans le journal sud-africain Business Day Live, le journaliste David Gleason est revenu en long et en large sur le contexte politique, social et économique difficile de la Guinée.

Dans cet article, un accent particulier est mis sur l’avenir des sociétés minières évoluant sur le terrain. Selon ce confrère sud-africain, les miniers impliqués en guinée vont être asphyxiée par la révision des conventions minières. Lisez plutôt la traduction approximative en français dudit article. La version anglaise suit.

Les Sud-Africains recouvrent les pages du rapport Guinéen-Business Day Live-14 Mars 2013

David Gleason

De temps en temps au cours des derniers mois, j’ai eu la conscience d’écrire sur les allées et venues en Guinée, un malheureux pays pris en sandwich entre d’autres pays ouest-africains, qui ont tous des antécédents douteux. La grande différence est que la Guinée est extrêmement riche en minerai.

Cette richesse est la seule raison possible pour un vif intérêt de l’Afrique du Sud en elle. Comme indiqué précédemment dans cette colonne, il y a une allégation générale qui en quelque sorte pèse sur une organisation sud-africaine appelée Waymark Infotech qui a joué un rôle majeur dans le «détournement» de l’élection présidentielle qui s’est tenue en 2010.

Le premier tour a été remporté de manière convaincante par Dalein Diallo, qui avait recueilli 43,7% des voix. Son principal adversaire, Alpha Condé, avait quant a lui remporté 18,3%. Les élections ont été gérées par une société française, Sagem, financé par l’Union européenne, mais en mai 2010, le Comité guinéen électorale centrale avait nommée Waymark comme étant le prestataire technique de la base de registre électoral.

Sagem fut éliminé du processus, ce qui signifiait un délai de quatre mois entre le premier et deuxième tour des Présidentielles. Condé a remporté le dernier tour avec un étonnant 52,5% des voix. Dalein Diallo quant a lui remporte 47,5% des voix. Condé prête ainsi serment comme président de Guinée le 21 Décembre 2010.

Un albatros errant m’a déposé un rapport monstrueux de 86 pages sur mon balcon, de ce qu’elle défini comme étant des informations commerciales sensibles. L’Afrique du Sud et les Sud-Africains en jonchent les pages: Tokyo Sexwale, Walter Hennig, Mark Willcox, deux réunions en Afrique du Sud, l’une avec le président Jacob Zuma en Avril 2010, Hein van Niekerk, dit-on, un officier du renseignement, même le vieux Pik Botha y est mentionné, et un plan pour «rembourser les bienfaiteurs Sud Africains (de Condé) « . C’est a ce même moment que l’affaire sage de Floras Bell / Palladino avait défrayé la chronique mondiale, et cette accord à la hâte fut annulé lors ce que les détails de celle ci avait été dévoilés.

L’essence de ce rapport est que les sociétés minières impliquées en Guinée vont soit être asphyxié sans pitié ou un processus sera entrepris qui verra leur titres et droits miniers changé de mains. C’est certainement le cas – pour l’instant du moins – lors ce que Rio Tinto a été obligé de payer 700 millions de dollars au gouvernement guinéen pour s’assurer que ses droits miniers seraient laissé sans être remis en question.

Par coïncidence, c’est la somme de 700 millions de dollars soit environ la moitié du paiement de la Société aluminium de Chine (Chinalco) versée à Rio pour une participation dans une partie du fabuleux projet Simandou, un gisement de fer à haute teneur.

Je comprends que le géant russe Rusal producteur d’aluminium, qui exploite l’énorme Dian Dian projet de bauxite et d’alumine, est sous pression pour payer au gouvernement guinéen environ 1 milliard de dollars, une somme calculée par Alex Stewart International à titre de compensation pour la perte de revenus liée à la privatisation du complexe de bauxite et d’alumine Friguia en 2006. Le Ministre Russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est rendu en Guinée le mois dernier afin de tenter de sortir de l’impasse mais il est revenu de là, me dit-on, les mains vides.

Quelque part dans le mix se trouve Roger Agnelli, ancien PDG du minier Brésilien Vale. Je crois qu’il essaie de se débloquer un accès aux droits miniers restants sur le dépôt de Simandou, bien qu’il ait son ancien Société à batailler d’abord – il détient une participation de 60%.

Non loin de tout cela est le voisin de la Guinée, le Mali. Il se trouve dans les affres de se débarrasser d’une révolte à de forts liens religieux et des liens avec quelques pousses de l’organisation d’Al-Qaïda. La Guinée elle-même compte à 85% de musulmans, de sorte qu’il faut supposer qu’il sera le port de la sympathie pour les rebelles du Mali.

Il s’agit d’un breuvage enivrant, destiné à une épreuve de force, car un tribunal guinéen a convoqué les dirigeants de l’opposition de se présenter à une audience aujourd’hui, après près de deux semaines de manifestations au cours desquelles huit personnes sont mortes.

Cela vient juste avant la tenue d’élections pour l’Assemblée nationale de la Guinée, déjà longtemps différées. L’opposition a exigé que Waymark soit remplacé parce que certaines listes électorales favorisent des régions qui soutiennent le président Condé. Les leaders de l’opposition disent qu’ils iront à la cour pour « accompagné tous leurs supporters ».

South Africans litter the pages of Guinea report – Business Day Live

  • ·Rio Tinto in Guinea: Will it stay or will it go? –

South Africans litter the pages of Guinea report

Business Day Live

14 March 2013

David Gleason

FROM time to time over the last few months I’ve had cause to write about the goings-on in Guinea, an unhappy country sandwiched between other West African states, all of which have doubtful track records. The big difference is that Guinea is hugely mineral wealthy.

That wealth is the only possible reason for South Africa’s keen interest in it. As set out previously in this column, there is a broad allegation that somehow a South African organisation called Waymark Infotech played a major role in the « theft » of the presidential election held in 2010.

The first round was convincingly won by Dalein Diallo, who collected 43.7% of the vote. His principal opponent, Alpha Condé, won 18.3%. The elections were being managed by a French company, Sagem, funded by the European Union, but in May 2010 the Guinean Central Election Committee appointed Waymark as the technical provider of the electoral registry.

Out went Sagem, and that meant a four-month delay between the first and second round. Condé won the latter with an astonishing 52.5% of the vote. Dalein Diallo won 47.5%. Condé was sworn in as president on December 21 2010.

A wandering albatross has now deposited a monster report on my balcony, 86 pages of what it calls sensitive commercial information. South Africa and South Africans litter the pages: Tokyo Sexwale, Walter Hennig, Mark Willcox, two meetings in South Africa, one with President Jacob Zuma in April 2010, a Hein van Niekerk, said to be an intelligence officer, even old Pik Botha, and a plan to « pay back his (Condé’s) South African benefactors ». That’s when the Florus Bell/Palladino saga first hit the world headlines, a deal that needed to be hastily unscrambled when the details were unveiled.

The essence of the report is that the mining companies involved in Guinea are either going to be squeezed mercilessly or processes will be embarked upon which will see the ownership of mineral rights changing hands. It is certainly the case — so far, at least — that Rio Tinto was obliged to pay $700m to the Guinean government to ensure that its mineral rights wou

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